[Comics] Y Le dernier homme

Petit article sur un comics découvert récemment : Y the last man, ou Y le dernier homme dans notre langue. Après une période Marvel plus jeune puis une pause de quelques années, j’ai envie de me remettre aux comics depuis quelques temps. C’est donc avec joie que je me plonge -un peu un retard certes – dans des classiques de la BD américaine et dans les Graphic Novel. Premier achat, le roman de Brian K. Vaughan m’a tout simplement passionné du début à la fin ! y_the_last_man_largeL’histoire : 2002 : Yorick, un homme comme les autres, vit à New york avec un capucin, Esperluette. D’un seul coup, tout les mamifères portant le chromosome Y meurent. Tous ? Non, Yorick et son capucin survivent. Pourquoi ? Personne ne le sait … Sortie en 2002, cette série a reçue dès ses débuts un grand succès, tant critique que commercial. série composée de 60 épisodes, écrit Brian K. Vaughan et dessinée (pour la plus grande partie) par Pia Guerra, le premier tome est (ré-)édité en France par Urban Comics pour une vingtaine d’euros et 250 pages.

Le grand point fort de la série est évidemment son scénario. Là où pour le même postulat de départ, d’autres auteurs auraient dérivés sur de la S.F. (comment l’espèce humaine a t-elle disparue ?) ou sur une approche sérieuse, l’auteur préfère ce concentrer sur une approche remplie d’humour et de réflexions en tout genre : tout le monde ne pleure pas la mort des hommes, et une Terre sans chromosome Y n’est pas un paradis, surtout pour Yorick ! Il cherchera  avant tout à retrouver sa copine (et ainsi assurer la survie de la race humaine) qui se trouve en Australie, mais son chemin sera semé de nombreuses embûches : que ce soit des amazones violentes ou des militaires, son parcours de ne sera pas de tout repos. A ses côtés se trouvent l’Agent 355, sa garde du corps, et une scientifique pouvant elle aussi perpétuer l’existence des humains grâce au clonage. L‘humour est fin et drôle, malgré les enjeux dramatiques, les personnages ne sont pas manichéens et  l’histoire prenante comme pas deux.

Sans titre

D’ailleurs je me demande pourquoi le comics n’a pas été adapté en série : chaque chapitre est aussi prenant qu’un épisode de Walking Dead/Game Of thrones/Homeland/Série-que-vous-adorez ! Chaque page offre une révélation, un nouvel élément qui fait avancer l’intrigue, et à l’instar des séries citées ci-dessus, je peux vous assurer qu’une fois dans la lecture vous n’y décrocherez pas ! 

Passons maintenant au dessin de Pia Guerra : surprenant au début car classique, loin des standards actuels, la dessinatrice a un trait de crayon finalement très beau bien qu’assez minimaliste (pas dans le sens Miller, dans le sens où les cases ne sont pas remplies de détails). Les couleurs collent parfaitement au dessin, rien a redire. Quant à l’édition d’Urban Comics, l’éditeur fait toujours autant du bon boulot !

Bref un comics à (re)découvrir d’urgence.